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La grande règle de Confucius prétend que des correspondances ou interactions unissent indissolublement l'homme à la nature et le physique au moral. Ces correspondances sont mystérieuses car notre société n'y accède pas facilement, dans la dictature du désir, l'immédiateté, le matérialisme de jouissance et l'illusion de puissance qui l'aveugle. L'homme ne pense qu'à sa survie et il pense trop. La connaissance et l'intelligence sont parfois des obstacles à l'éclosion de la vérité. Le poète peut s'en approcher. Ou le sage, mais le sage n'écrit pas.
Ce recueil de textes parfois très courts, ne cherche qu'à éveiller les sens du lecteur pour qu'il subodore les interactions quotidiennes qui gouvernent la vie et la mort, la haine et l'amour, la religion, le travail, la politique, la science ou l'histoire. Ce livre reflète ainsi le fatras des hommes, incapables de se comprendre, perdus dans leurs propres créations, hébétés de désirs.
Ici, pas de clé. La lecture est lisse, le mystère est caché dedans.