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Solenn, jeune professeur de lettres à Rennes, s'obstine à conserver le couteau qui a blessé mortellement son père, passant outre les avertissements de sa mère persuadée qu'il s'agit d'un instrument chargé de malédiction. Grâce à un témoignage écrit provenant du Tonkin, puis à des échanges avec des Algériens et des Français d'Algérie, elle parviendra à élucider le mystère de l'instrument avec lequel des homicides ont été perpétrés. Prise dans le tourbillon des obligations professionnelles et familiales, Solenn assume néanmoins un devoir de mémoire par rapport à sa famille bretonne, maillon dans la chaîne de l'Histoire. Comment surmonter la perte d'êtres chers, comment réapprendre à vivre après de tragiques épreuves, telles sont les questions qui agitent les personnages d'Armor et d'Ailleurs tout au long du récit.
Complaintes d'Armor et d'Ailleurs constituent un hommage aux Gens de Bretagne contemporaine, peuplée non seulement de paysans et de pêcheurs, mais aussi d'humbles artisans et fonctionnaires, dans cette France qui peut s'enorgueillir de sa jeunesse et de son école, qui trouve son rayonnement dans l'amour de l'art et de la culture sous toutes les formes.