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L’éducation de Jean-Charles est confiée à sa nourrice et à un précepteur : ses parents sont trop occupés par leur carrière. Son père vit dans l’ombre de sa mère et la comble de fastueux bijoux. Jean-Charles prendra goût, dès son plus jeune âge, aux pierres précieuses. Après de brillantes études, il deviendra le collaborateur d’Alexandre de Marenches, directeur des services secrets. Toute sa vie, et malgré un travail qui le passionne, il cherchera l’amour que sa mère n’ pas su lui donner, à travers toutes les femmes qu’il rencontrera, pour peu qu’elles aient quelque ressemblance et un bijou de valeur…
Note de l'auteur :
J’ai voulu écrire l’histoire de Jean-Charles à la manière des « romans de cape et d’épée ». Un récit dans lequel intervient un personnage fictif, Jean-Charles de Chassipoley, aux côtés d’un illustre personnage, Alexandre de Marenches, directeur des services spéciaux entre 1970 et 1981.
Un roman sans cape et sans épée, un roman des temps modernes. La cape sous laquelle se cachait le héros d’autrefois est remplacée par la dualité d’un agent secret qui change d’identité et l’épée par l’intelligence et la stratégie du maître des services secrets. Autre temps, autres armes…
Quand le directeur de la SDECE prend Jean-Charles dans son service, il ne peut se douter que ce jeune homme brillant et prometteur garde un lourd secret et le traumatisme de son enfance… Jean-Charles affrontera son mal-être avec courage jusqu’à ce que des scènes de guerre fassent ressurgir son passé…
Ce roman est une fiction bien que certaines actions menées avec brio sous la direction d’Alexandre de Marenches ont été reprises. Les nombreux ouvrages, que je cite dans les dernières pages de ce livre, décrivent ce grand Homme sous son aspect historique, militaire, stratégique.
Au cours de mon enquête, et mis à part la lecture de ces ouvrages, j’ai eu la chance d’échanger avec des personnes qui l’ont réellement côtoyé en tant qu’ami, en tant qu’homme dans la vie courante, loin du protocole, loin des contraintes de sa fonction.
Leurs récits m’ont touchée. L’homme m’avait déjà séduite par sa droiture, son intelligence, son intégrité, son patriotisme et son aspect « grand seigneur » mais leurs propos et leurs confidences m’ont révélé son charisme et sa sensibilité. J’espère être restée fidèle à leurs souvenirs.
C’est son côté paternel et paternaliste que j’ai repris au profit de mon personnage fictif. La relation amicale et filiale qu’il entretient avec Jean-Charles, loin de ternir l’image du Grand Homme, le rend plus humain. Ce chêne qui paraissait inébranlable avait donc un cœur…
Certaines missions ont été inventées pour mettre en scène l’étrange collaborateur, Jean-Charles de Chassipoley, à ses côtés … mais le roman peut prendre des libertés par rapport à l’Histoire.
Quelle est la part du réel et celle de l'imagination ? Je conseille aux lecteurs curieux et intéressés de lire tous les ouvrages qui m'ont inspirés, en fin de livre...