Association des Ecrivains de Bretagne

Cahier d’un chevrier qui venait de la ville

par Jean-Benjamin JOUTEUR

Couverture d’ouvrage : Cahier d'un chevrier qui venait de la ville

En 1985, bien décidé à devenir éleveur, je largue ma vie de conseiller juridique, achète une ferme presque en ruine, négocie quelques chèvres anémiques, récupère cinq hectares d'une terre que les gens du coin nomment « les délaissées ». Vient alors le temps des rires et des chants ! Notre maison est celle du Bon Dieu. Nous écoutons pousser barbes et cheveux. Mais vivre d'amour et d'eau fraîche est un doux rêve que rapidement la faim estompe. Il va falloir se mettre au boulot.
Faucher à la faux, tasser le foin en vrac, accompagner les caprines aux maquis, traire à la main, élever notre chien de berger, mouler nos fromages à l'ancienne, faire notre pain, couper notre bois... Vivre presque en autarcie. Ces gestes d'avant, ce sont les anciens qui vont nous les enseigner. Aujourd'hui ils ne sont plus là. Leurs modestes exploitations sont devenues maisons de vacances ou méchants tas de pierres.
Nous avons été les témoins privilégiés d'une époque frontière, une époque qui n'existe plus. Sers-toi un thé, installe-toi dans ton vieux canapé et suis moi, je t'emmène sur les traces d'un chevrier qui venait de la ville.

À propos de l’auteur

Après une courte carrière de conseiller juridique en entreprise, Jean Benjamin Jouteur se tourne vers le théâtre participatif. Metteur en scène, concepteur et animateur d’outils interactifs, il est consultant intervenant spécialisé dans la prévention des conduites à risques.

Comédien diplômé en art-thérapie, enseignant le théâtre « outil d’intervention social », il est également thérapeute familial. En 2017, il publie une méthode de théâtre participatif. « Des maux en actes » écrite sous forme de témoignage et d’anecdotes.

Parallèlement, il publie plusieurs versions romanesques librement adaptées (polars ou thrillers) de spectacles qu’il a créés.

Né à Douala (Cameroun) un 24 avril, après avoir pas mal bourlingué pour raisons professionnelles, il retrouve enfin la terre de ses ancêtres en s’installant à Concoret, à l’orée de la forêt de Brocéliande.



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