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Quand Marie-Ange avait-il pris en main son avenir ? Peut-être en 1957, à Paris, dans un bar, à la Butte aux Cailles : un jeune homme lui avait confié une peinture peu ordinaire, pour régler l’addition.
Savait-il alors qu’au bout de son parcours, il changerait de peau comme les serpents dans les premiers soleils printaniers. Il serait enfin capable de regarder en face son reflet : pas dans le noir du crêpe mais dans le noir coloré et réfléchissant du peintre Soulages.
Tout un art de vivre !
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