Influencé toute sa vie par ses deux grand-pères, l’un, directeur du journal « L’évènement » fondé par Victor Hugo, l’autre, héros de la guerre 14-18, Gérard Chevalier est successivement artiste peintre, décorateur, maquettiste d’architecture, acteur, metteur en scène, scénariste. Il devient auteur de romans policiers en 2008.Son premier ouvrage « Ici finit la terre. » a remporté le grand prix du livre « Produit en Bretagne », le prix du roman policier insulaire à Ouessant, le 2 ème prix du Goéland Masqué. Suivent ensuite : « L’ombre de la brume », « La magie des nuages », « Vague scélérate », et dans la série « Le chat mène l’enquête », « Miaou, bordel ! », « Ron-ron, ça tourne ! », « Plumes...et emplumés ! », « Carnage ...en coloriage ! », lesquels rencontrent également un véritable succès.
« Vivre...et revivre » est le neuvième roman de Gérard Chevalier, intrigue policière explosive, qui associe son amour pour la Bretagne et sa passion pour la Chine.
Shanghai, 1926, huit heures du matin. Deux enfants découvrent, épouvantés, une femme blanche clouée sur une croix plantée dans le trottoir. Pas n’importe quelle femme : l’épouse du Consul de France de la concession en terre chinoise. Le scandale est énorme. La concession française est un havre de paix dans l’immense Chine ravagée par la décadence de l’empire. La plus grande richesse côtoie la plus extrême misère dans ce minuscule territoire où vit une cinquantaine de nationalités attirées par le bien-vivre des français et leur organisation génératrice de progrès.
L’enquête menée par un commissaire breton, chef de la police, assisté d’un adjoint chinois, plonge dans les abîmes de la violence, de la corruption et des ténèbres de l’âme humaine. Mais aussi dans le faste, la beauté et le raffinement qui coexistent.
Accompagné du destin inimaginable d’un pauvre petit paysan des monts d’Arrée en Armorique, le déroulement d’une machination hallucinante emporte le lecteur dans la reconstitution fidèle d’un monde qui est né sous le règne du roi Louis-Philippe et s’est éteint avec le président Mao Tsé-Toung, cent ans après, presque jour pour jour.