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« La route de la Foi » (https://www.editions-glyphe.com/livre/la-route-de-la-foi/). C’est l’histoire d’un humble missionnaire catholique d’origine aveyronnaise, Eugène-Maurice Verdeille, qui débarque en Chine en pleine révolte des « Boxers » (juin 1900), qui croise à Tien Tsin la route de Paul Claudel, est exclu de sa congrégation pour "confusion théologique" et et termine son existence en 1940 comme conseiller de l’Empereur Bao-Daï, avec l’aval du Secrétaire d’État du Vatican, Eugène Pacelli, qui deviendra le pape Pie XII. L’homme est l’exemple d’une acculturation parfaitement réunie. Ses traductions en font un sinologue respecté. Sa production littéraire, dont Jean-Pierre Rey fait un large état, amène sa Congrégation, les Missions Étrangères de Paris, à s’interroger sur son orthodoxie théologique : l’homme ne s’est-il pas égaré entre le catholicisme, le bouddhisme, le confucianisme et le taoïsme ? C’est ce mystère que Jean-Pierre Rey essaie de percer. Le Père Vincent Sénéchal, Supérieur général des Missions Étrangères de Paris, a écrit une très belle préface. « Le missionnaire », sur la couverture, est une sculpture de Kito, bien connu à la Vallée des Saints.
Ce livre, quand les saints allaient en enfer, dit de nous ce que nous sommes. Il dit aussi de nous ce que nous ne sommes plus.