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Quatre amies partagent humour, vie quotidienne et, depuis plus de quinze ans, une vraie sororité au sein du club autoproclamé des Grosses Pouffes.
Il y a d’abord Marianne, douce quinqua pétillante, quelque peu fracassée par les départs à répétition de son mari et par tout un tas d’abandons, tous plus cruels les uns que les autres, Marianne, même pas fière et si dense.
Il y a aussi Narcisse, psychologue au curieux prénom de fleur, qui veille sur la carrière de cadres déboussolés. C’est la plus jeune des quatre, la plus impétueuse. Avec ses yeux de biche et son allure de danseuse, on se demande comment elle gère, en plus de son travail, ses trois marmots et le beau duo amoureux qu’elle forme avec Marco, son compagnon.
Samantha, alias Sam’, était la plus âgée des quatre, avec ses 71 piges, ses engagements et son putain de cancer de merde, qui l’a mise K.O. en un an à peine. Sam’ que nous avons pleuré hier, et qui n’a pas fini de me faire chialer pour les siècles des siècles, amen.
En tant que quatrième Grosse Pouffe de l’affaire, face à ce scandale absolu, à cette impensable vie sans Sam’, je viens de prendre l’une de ces décisions qui changent parfois nos vies. Je vais écrire, maintenant, pour de vrai, avec envie et lâchage de style.