Natif de Brest, ses premières années se partagent entre les quartiers de Menez-Paul et du Guelmeur. Elles vont définitivement ancrer son identité bretonne dans ce territoire de la « fin de la terre ». Adolescent, Jean-François Le Mestre découvre la vie à Clichy-sous-Bois. Avec ce déracinement se forge en lui une sensibilité aux problématiques sociales, confortée par son parcours d’étudiant qui le conduit à une maîtrise d’économétrie, obtenue à l’Université Paris XIII. Il vient de fêter ses vingt-deux ans quand il décroche un concours d’entrée dans l’administration qui le prédestine aux services extérieurs du ministère des affaires sociales et de la santé.
Désormais « vieux travailleur » après quarante-quatre années passées pour l’essentiel en Occitanie, au service des politiques sociales et surtout des populations les plus vulnérables, en protection de l’enfance et en prise en charge des personnes âgées et des personnes en situation de handicap, mais « jeune retraité », il prend enfin le temps de s’adonner à l’écriture. À l’image de sa carrière professionnelle, ce moyen d’expression prolonge sa quête du partage, à travers ses romans à caractère sociétal, mais aussi ses polars dont il situe volontiers l’action en terre bretonne par fidélité à ses origines, et quand vient l’inspiration, sa poésie.
En 2023, son roman policier « Un collier fait sa valise » était finaliste du prix du suspense « Roz et Noir » à Perros-Guirec.
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