Association des Ecrivains de Bretagne

Pour que vivent les abeilles

par Arlette GELABERT

Couverture d’ouvrage : Pour que vivent les abeilles

Et si le monde devenait fou.  Annette et Lucie tentent de vivre ou survivre dans un monde chaotique, où les dérèglements climatiques ajoutent à ceux d'une société en perdition. Elles rêvent d'un autre monde. Leurs destins sont liés, pourtant elles ne se croiseront qu'à l'épilogue de l'histoire.

Annette a 15 ans lorsque la "grande catastrophe" se produit.  Sensible, désemparée, perdue dans un monde sans repères affectifs, elle trouve refuge chez Miguel, apiculteur au chômage et militant dans un réseau de résistance. Elle y découvrira l'amour, des amis mais très vite comprendra aussi que ce havre de paix est illusoire et qu'elle est engagée malgré elle dans une lutte sans retour possible, pour la survie de la planète.

Lucie a 16 ans quand elle se retrouve enceinte. Enfant adoptée, elle part à la découverte de ses origines et de sa mère biologique. C'est ainsi qu'elle rencontre Miguel et ses amis. Forte personnalité, révoltée par l'évolution du monde, elle crée le Réseau Mélissa, dont les actions sont au cœur de cette histoire.

Prises dans un tourbillon d’événements, Annette et Lucie croiseront des marins, un apiculteur, des scientifiques, des migrants ; de la Bretagne à la Provence, de Paris à un petit village de l'Aube, elles lutteront chacune à leur manière pour un monde meilleur. Parviendront-elles à réaliser leurs rêves ?

Cette histoire est une dystopie.  Une grande partie de ce roman se situe dans un monde futur assez proche de notre monde contemporain.

Genres :
Code ISBN : 979-10-424-4230-9

À propos de l’auteur

Je suis née en 1955, à Bougie en Algérie, au début de la guerre d’indépendance, nommé pudiquement ou hypocritement « les évènements d’Algérie ». En 1962, ma famille arrive en France métropolitaine et ne retournera jamais dans le pays qui m’a vu naitre. C’est un premier exil dont je n’ai pas conscience.

En 1977, je « monte » à Paris pour faire du théâtre, avec déjà le goût des mots et un besoin de m’exprimer, d’affirmer mon identité au-delà des apparences. Comédienne pendant une dizaine d’années, j’ai joué Brecht, Ibsen, Obadia, Molière, Jean Genêt, avant de me reconvertir en tant qu’assistante administrative et commerciale.

Je n’ai jamais perdu le théâtre de vue. En 2001, j’intègre une troupe semi-professionnelle et en 2011 j’ouvre un atelier théâtre pour amateurs et organise des stages avec des comédiens professionnels. Puis je crée mon entreprise et exerce comme formatrice à l’expression orale par le théâtre, avant de prendre ma retraite en Loire-Atlantique. Un deuxième exil, dans une région où je dois tout reconstruire : mon mode de vie, mes relations et surtout, je dois retrouver un moteur à mon quotidien.

C’est à ce moment-là que je renoue avec l’écriture, ma deuxième passion. Je commence par écrire des pièces de théâtre, puis me lance dans un premier roman, sous l’œil averti d’une conseillère littéraire de Gallimard. Il s’agit d’une dystopie, « Pour que vivent les abeilles », née de mon angoisse de constater l’évolution du monde. Depuis, je n’ai pas cessé d’écrire, romans, nouvelles, poésies, écrire est comme une drogue, un acte indispensable à mon équilibre. Fille d’une mère italienne et d’un père d’origine espagnole, bercée par la Méditerranée, je suis d’un pays qui n’existe plus. L’écriture est ma façon de m’ancrer dans ma réalité et de recréer le monde.


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