Pierre blanche

par Gwenola LEROUX

Nérou, employé des Services spéciaux, flic doué d'hypervision, planque près de la Place Clichy à Paris; dans un appartement de l'autre côté de la rue, des va-et-vient autour de pierres précieuses. Nérou est né dans les hortensias de Trévarez en Bretagne, pour sa mission il occupe un emploi de jardinier au square des Batignolles. Le roman d'enquête pourrait se suffire à lui-même, mais Nérou découvre, dans la boîte aux lettres de l'appartement où il planque, les pages du carnet d'une Inconnue, journal d'un rencontre et journal des pierres. Intrigué par ces pages, il se laisse prendre par le mystère de la rencontre, la poésie des pierres. L'ensemble joue du contrepoint. Alternent histoire sociale, temps personnel, et l'espace immobile du minéral.

Code ISBN : 2-84418-018-3
Editeur : La Part commune
Année : 2001

À propos de l’auteur

LEROUX Gwenola est née à "la Sagesse" à Rennes (prémonitoire ou contre-intuitif ?).

Elle s'est envolée vers Paris, rêvant des deux rives, de la Butte et de l'île Saint-Louis, séjournant un moment sur les bancs de la Sorbonne. Puis elle a rejoint une autre île, "Kallisté", celle de beauté, chevauchant ses passions, sa résistance, ses maquis. Aimantée par Paris, ville gorgée de littérature, elle y revint, sur les traces d'Aragon et des autres paysans citadins. Collaborant aux "Recherches croisées" ou à "Faites-entrer l'Infini", elle s'essaya avec trois autres passionnés à écrire sur "Aurélien" (éditions champion-Slatkine).

Puis débuta le temps du roman... Si Rouge garance demeura dans ses tiroirs, Nuit bleu horizon et Pierre blanche en sortirent (aux éditions du Temps des cerises et de La Part commune), suivi de Enquête sur une dispersion (Le Temps des cerises), Seul, pluriel et 2 (L'Harmattan), Sonia dans les bois (Boréalia), et Le Temps des Gilets (L'Harmattan). Gwenola Leroux explore, à travers différentes constructions narratives, le rapport de l'individu au monde ou à l'histoire, dans un style souvent poétique et rythmé.

Pour ne pas faire mentir les pages qui lui étaient consacrées dans Femmes de lettres en Bretagne (C. Thomas et J.M Goater), elle revint d'un coup d'ailes vers sa Bretagne natale. Gwenola Leroux raconte aussi des histoires en peinture, introduisant le texte sur le tableau.