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L’action se déroule dans un village de Basse-Bretagne au début du 20e s.
On aurait pu surnommer Ange Marie Leroy, Ange l’idéaliste tellement il y tenait à sa Bretagne, terre pétrie de traditions et de légendes. Il adorait par-dessus tout ce pays, celui de ses ancêtres. Il aurait tant voulu que rien ne change.
Le grand Louis, son plus proche voisin, allait bouleverser les donnes. Grande gueule et surtout passionné de progrès, il n’entendait pas respecter les mêmes règles.
Entre ces deux paysans que tout sépare, l’un résolument attaché aux veillées traditionnelles, l’autre aux nouvelles machines, s’est posé François, meunier de son état et témoin discret de son époque.
Derrière ces destins qui s’entrecroisent plane un mystère. Il y a trop de demi-aveux et de non-dits. Il y a, caché sous les aventures du quotidien, un drame familial qui ne se dénouera qu’à la dernière page.
« J’ai ramassé une poignée de manants au caractère bien trempé, quelques fermes et champs, et de fil en aiguille chacun fera sa propre analyse de cette France d’en bas avec ses belles expressions si particulières. »
Yvon Kerurien réédite « les Vieux – A re goz » dont la première sortie date de 2010. Dans cette fresque historique et romancée l’auteur retrace le quotidien de ces vieux qui ont fait le charme de nos jeunesses. L’ouvrage se nourrit aussi de souvenirs intimes, individuels ou collectifs issus de plusieurs mémoires rapportées depuis ces époques passées et agrémentés du sel de l’imaginaire comme savaient si bien le faire nos anciens.
Yvon Kerurien