par
Le mouvement breton une culture, Bleimor, l’éducation populaire, la Telenn Bleimor, une pédagogie, l’Ecole Normale de Musique de Paris, un lieu d’études. Le parcours préliminaire d’une aventure.
La harpe celtique est née en 1953, je l’ai rencontrée en 1963, elle était encore toute jeune, moi aussi. Elle ne m’a plus lâchée, notre union était définitivement scellée.
Les Bretons en avaient fait le symbole pacifique de leur revendication identitaire. Alan Stivell l’a présentée et imposée au monde entier. Je me suis contentée de la proposer aux institutions de l’Etat, elle et la culture qu’elle portait en bandoulière.
Cette aventure m’a conduite dans les méandres institutionnels. A la Telenn Bleimor, j’avais appris à partager, à jouer en équipe. Au conservatoire, j’ai appris l’art du compromis. J’ai fait des rencontres d’exception qui ont donné lieu à des mélanges de genres alors inédits et maintenant banalisés, des situations parfois drôles, souvent émouvantes.
Plus que harpiste, je me sens musicienne, mais je préfère me définir comme une aventurière. « La harpe, instrument des Celtes » est un livre d’aventure, celle de la musique des Bretons, vue du bout de ses cordes.